PREMIER TOME DE LA TRILOGIE SUR LA MUTATION

Contentons-nous de faire réfléchir. N'essayons pas de convaincre.
Georges Braque

PREMIER TOME DE LA TRILOGIE SUR LA MUTATION
Comprendre notre société en pleine transformation est essentiel afin de poser ensuite les actions justes. L’imaginaire du 11 septembre est un essai qui vise à montrer ce qui s’est effondré, bien au-delà des tours et qui montre le monde en germination que nous voyons pousser sous nos yeux.

11 septembre 2001, la chute du mur de Berlin, des évènements qui font date, assurément, mais surtout des moments qui marquent des tournants de l’Histoire. L’imaginaire du 11 septembre est à lire au-delà de l’actualité, nous proposons une lecture symbolique du 11 septembre qui vient marquer, avec l’effondrement des tours du World Trade Center, l’effondrement d’un monde. Nous avons voulu rendre compte, au travers des archétypes (chaos, magma, diable, Grande Mère…) qui façonnent l’imaginaire des êtres humains, ce passage, faisant émerger un nouveau modèle de société.

Nous avons cherché à nous faire le témoin d’une décade et rendre visibles les indices d’un changement majeur dans lequel les fondamentaux sont revisités. Car c’est l’imaginaire qui façonne notre pensée, nos valeurs et nos représentations et ce sont elles qui déterminent ensuite nos actions. Comprendre les rouages d’une modification de l’imaginaire social permet de comprendre les racines de qui advient.

L’archétype du diable vient titiller la société de ses multiples acceptions pour tour à tour nous étonner (Satan), nous effrayer (diable), réveiller les démons endormis (daimon/guide intérieur) et finalement apporter la lumière (Lucifer/ père des consciences) d’une société future en gestation. Il préfigure celui de la Grande Mère et des mutations sociales d’envergure, portées par les citoyens. Car le changement majeur de société est porté et pensé par les citoyens : c’est une mutation bottom-up.